Savoir lire une carte
Lire une carte, c’est comprendre ce qu’elle veut dire : il faut connaître son langage et la décoder.
situer le sujet, le lieu et la date, ce sont les premiers éléments à trouver.
- Le titre : il répond à la question “Quoi ?” (Qu’est-ce qui est représenté ?)
- L’échelle : elle répond à la question “Où ?” (parle-t-on du monde ? D’un pays ? D’une région ? D’une ville ?)
- La date : elle répond à la question “Quand ?” (Est-ce une photographie à une date précise ? Un état des lieux en telle année ? Ou bien des évolutions sur une période entière ?)
La légende, si elle est très fournie, sera structurée en grandes parties pour montrer comment la carte traite le sujet. Donc n’hésitez pas à lire d’abord les grands titres avant de rentrer dans le détail, et à vous interroger sur le lien avec le titre de la carte, pour comprendre comment le sujet est abordé. Les annotations de localisation sur la carte elle-même sont aussi très précieuses.
Les figurés
Les figurés, ce sont les “codes” à proprement parler de la légende, donc les aplats, les traits, les formes qui sont représentés sur la carte et expliqués dans la légende.
Il y en a 3 types :
- Les ponctuels
- Les traits
- Les surfaces
Les figurés ponctuels
Ce sont les petits symboles, souvent géométriques, qui vont localiser un endroit précis sur la carte. Par exemple : on désigne les villes par des ronds, de petits ronds pour des petites villes, de grands ronds pour des grandes villes. Mais il est important de regarder sa signification dans la légende ! Sinon il peut y avoir confusion : est-ce que des petits ronds indiquent des petites villes en terme de surface ou en terme d’habitants ? Ou en terme d’importance sur le territoire ?
Les figurés linéaires (traits)
Ils vont permettre de représenter les limites, entre régions, pays… ou encore les réseaux de communication(routes, égoûts, chemins de fer…). Là aussi, la taille du trait va permettre de déterminer l’importance de ce qu’il représente.
Pour les flux (de gens, de matières premières…) ou les dynamiques (tout ce qui bouge), on utilisera des traits particuliers : des flèches, pour indiquer le mouvement.
Les figurés surfaciques (aplat de couleurs)
Ils représenteront des zones. Leur couleur dépend souvent du sujet et est assez codifiée ! On met rarement la mer en rouge… L’aplat bleu est donc réservé le plus souvent à l’eau. Si l’on doit représenter des forêts, cela se fera plutôt en vert, et des zones agricoles, en jaune, pour rappeler la couleur des céréales.
Lorsque l’on traite d’un phénomène qui a différentes intensités, on va utiliser plusieurs nuances de la même gamme de couleur. Par exemple le jaune pour désigner les régions peu peuplées, orange pour les moyennement peuplées et rouge pour les très peuplées. OU un dégradé de la même couleur du plus clair au plus vif.
La carte
Elle désigne plutôt un document professionnel, officiel, qui permet d’informer et de localiser avec précision
Le croquis
C’est une forme plus amateur de la carte, que l’on peut produire soi-même, et qui va imiter une carte en traitant un sujet précis. Il a une échelle. L’echelle de ce croquis est de 1,5 CM pour 500 kms
Le schéma
C’est une sorte de “caricature” d’une carte ou d’un croquis, de dessin schématique. Il utilise plutôt comme base des formes géométrique, n’a pas d’échelle et permet une présentation très simplifiée d’un sujet.