Connaissances

Je sais situer les grands aires urbaines françaises

Je sais citer et placer les élements qui composent une aire urbaine

Savoirs

Je peux expliquer la croissance des aires urbaines depuis une vingtaine d’années

Je sais expliquer les nouveaux phénomènes urbains apparus

Je comprends le rôle de la mondialisation dans la croissance des aires urbaines

Avant tout : il faut savoir placer les dix premières aires urbaines

A VOUS DE JOUER (correction à la fin de la FICHE)

I Le schéma d’une aire urbaine

faut connaître les éléments qui composent une aire d’attraction des villes

Le schéma des aires d’attraction des villes nouveau zonage urbain depuis 2020 est le suivant

Schéma de l’aire d’attractivité d’une aire urbaine

L’aire d’attraction d’une ville est définie comme « un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, qui définit l’étendue de l’influence d’un pôle de population et d’emploi sur les communes environnantes, cette influence étant mesurée par l’intensité des déplacements domicile-travail. Une aire est constituée d’un pôle et d’une couronne. »

La définition de l’aire urbaine vise la couverture totale du territoire français : le zonage en aires urbaines. Les unités urbaines offrant plus de 10 000 emplois sont qualifiées de grands pôles urbains, entre 5 000 et 10 000 emplois de moyens pôles urbains, entre 1 500 et 5 000 emplois de petits pôles urbains, qui forment avec leurs couronnes éventuelles les grandes aires urbaines, les moyennes aires urbaines et les petites aires urbaines.

Depuis 2020, l’aire urbaine est remplacée par l’aire d’attraction d’une ville. Ce qui veut dire que :

L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle. Au sein du pôle, la commune la plus peuplée est appelée commune-centre.
En France, les 699 aires d’attraction des villes regroupent neuf personnes sur dix. 51% de la population habite dans les pôles et 43% dans les couronnes.
Une personne sur cinq vit dans l’aire d’attraction de Paris.

Pour cette première leçon il faut savoir trois choses :

II Les dynamiques spatiales

  • c’est que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les Français vivent dans les aires urbaines à plus de 93 %. Deux phénomènes touchent les aires urbaines, la périurbanisation et l’étalement urbain. La périurbanisation en quelque sorte réprésente le grignotage des campagnes par les villes dû à l’étalement urbain, qui consiste à un agrandissement des villes dans l’espace.

Les évolutions récentes et anciennes montrent que les français sont attirés par :

  • la littoralisation, c’est à dire de se déplacer vers les communes littorales, où le cadre de vie est plus agréable (loyer moins cher, accès à la propriété, loisirs),
  • l’héliotropisme, où une attirance des régions méditerranéennes pour des populations qui habitent dans les régions du Nord,
  • Les régions transfrontalières à la France où l’activité est plus dynamique et les salaires plus élevés.

Les couronnes périurbaines se développent accroissant l’étalement urbain et la périurbanisation.

III L’attractivité des aires urbaines

  • c’est que les pôles urbains (ville-centre et banlieues sont de plus en plus attractifs.Les fonctions métropolitaines sont, selon l’Insee, celles qui assurent l’attraction et le rayonnement des plus grandes villes. Elles sont au nombre de cinq : celles qui sont liées aux prestations intellectuelles, à la conception-recherche, au commerce inter-entreprises, à la gestion ou à la culture et aux loisirs.
  • Les aires métropolitaines sont les plus grandes aires urbaines, ayant au moins 500 000 habitants et concentrant au moins 20 000 cadres des fonctions métropolitaines (CFM), c’est-à-dire les cadres et chefs d’entreprise d’au moins dix salariés travaillant dans les fonctions métropolitaines. Elles sont au nombre de treize. ParisLyonMarseilleLilleToulouseBordeauxNiceNantesStrasbourgRennesGrenobleSaint-Étienne et Montpellier. Il faut donc savoir les placer sur une carte.

Conséquences :

Comme précedemment dit, les campagnes s’urbanisent, l’artificialisation des sols s’accentue et les terres agricoles disparaissent. De même, une croissance continue des mobilités quotidiennnes s’opère : les français multiplient la distance de trajet entre leur lieu de travail et leur domicile (navetteurs qui effectuent des migrations pendulaires). Ils utilisent pour la plupart leurs voitures même si les transports en commun se démocratisent.

IV La métropolisation du territoire

La mondialisation impulse ou isole des territoires. Les métropoles sont souvent les vitrines de la mondialisation parce qu’elles possèdent des fonctions politiques, économiques et culturelles de tout premier ordre. C’est ce qu’on appelle la métropolisation. A ce titre, Paris est la seule « ville mondiale » du territoire métropolitain doté d’un réel pouvoir politique et économique et qui bénéficie d’un rayonnement culturel internationale.

Les autres aires urbaines françaises, les métropoles régionales (13), sont fortement connectées à Paris et se répartissent sur l’ensemble du territoire concentrant services et lieux de commandement. Leur développement est renforcé par la mondialisation. De plus, elles développent des liens entre elles et sont reliées entre elles par des réseaux de transport propres et performants (LGV).

Carte corrigée : à savoir pour le brevet